État des recherches sur les Compagnies de Travailleurs Étrangers - (C.T.E- 1939-1945)
La plupart des recherches ont été effectuées sur internet, auprès de sites français, et espagnols mais aussi quelques-uns anglais. Elles concernent surtout des données individuelles, des demandes de renseignements auprès des blogs et des sites consacrés à des membres des CTE et relatant leurs parcours et leurs histoires. J'ai essayé tous les mots clés possibles autour des mots compagnie de travailleurs étrangers (ou espagnols), des sigles CTE, C.T.E, etc, et utilisé toutes les possibilités liées aux moteurs de recherches.
Parmi les sites récurrents, citons:
La première liste de CTE a été faite à partir d'une circulaire des années 80 de la CNAV (Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse) et qui donnait une liste des CTE et GTE, elle est imprécise et incomplète mais a été un bon point de départ. Elle fut complétée par une liste des bibliothèques qu'il y avait dans les camps et organisées par la société religieuse des Amis (Quakers) qui aida les réfugiés lors de leur arrivée sur le sol français.
J'ai reçu une aide précieuse sur l'organisation de ces CTE sur le forum d'un site dédié a l'armée Française durant la période du 10 mai au 25 juin 1940 et rempli d'érudits passionnés: ATF40. Les autres passionnés du forum du site de Filae.com (ex Généalogie.com), et dédié aux recherches sur l'Espagne m'ont transmis listes, et noms et des liens précieux pour mes recherches.
Le site de la BnF (Bibliothèque Nationale Française), Gallica et surtout pour ce dernier la liste officielle des prisonniers de guerre pour la période de 1940 à 1941 et qui est une mine d'or même si partielles et bourrées de fautes sur les noms.
Toujours sur BnF - Gallica: Le Journal Officiel des lois et Décrets qui donne les actes de naturalisation des ressortissants espagnols, entre autres, pour la période du conflit et après et qui peut apporter des précisions complémentaires.
Je croise mes recherches avec le site officiel du gouvernement espagnol Pares (Portale de Archivos Españoles) et celui de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation qui donnent, tous deux, les listes précises des déportés et des précisions sur leurs internements successifs avant leur déportation.
Les sites Deportados et Amical de Mauthausen apportent des informations sur des parcours individuels et collectifs de déportés. Idem pour les sites régionaux comme celui de l'Allier par exemple: l'AFMD, ou encore celui de l'AJPN (Anonymes, Justes et persécutés durant la période nazie) qui possède des renseignements sur les CTE et GTE.
En dehors des C.T.E/G.T.E j'ai pu consulter les Listes nominatives des volontaires étrangers engagés à servir la France entre le 1er septembre 1930 et le 25 juin 1940 sur le site Mémoires des Hommes.
Les listes de prisionniers de la BnF Gallica sont souvent remplies de coquilles ou d'erreurs sur les noms, prénoms et lieux de naissance. Pour les vérifier j'ai croisé les données avec l'INE (Instituto Nacional de Estadistica) pour les noms d'individus, et Todopueblos pour les noms de villes de naissance, présentant problème.
Il existe un guide thématique très utile des sources d’archives privées inventoriées par Génériques: Les républicains espagnols déportés de France et travailleurs forcés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pour le reste ce sont des recherches individuelles parmi les innombrables sites d'associations dédiées à la mémoire des déportés, de la république espagnole de 1936, de la Retirada, des camps en France, etc, et la lecture de l'abondante littérature tant française qu'espagnole sur le sujet.
Parmi les actions à venir il y aura les demandes à faire aux différentes Archives Départementales ou Nationales. Ces dernières publient un guide sur les Les réfugiés en France à la suite de la Guerre civile espagnole (1936-1940).